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Mes réflexions sur notre monde numérique
15 août 2004

L'incompétence des maisons de disques

Comment les maisons de disques ont ignorés l'Internet  et ses nouveaux outils
Cet article décrit comment il y a quelques années une des réalisations les plus intéressantes en matière de musique online a été récupérée par Microsoft et ignorée par les maisons de disques.

En 1996-98, il existait un site qui s'appelait Firefly (copie d'écran sur archives.org) et dont l'objectif était double :
1 - proposer de mettre en contact des gens qui possédait les même centre d'intérêts. (aujourd'hui connu sous le nom de filtrage collaboratif)
2- "profiler" au maximum les visiteurs d'un site pour permettre de personnaliser les sites et aussi

Une des fonctions principales mise en service sur ce site qui était expérimental était de permettre la découverte de nouveaux titre musicaux en comparant avec des gens ayant déclaré aimer les même titres que vous.
A cette époque là, je m'étais inscrit sur le site et avait passé un bon moment à remplir mon profil et tester les propositions.
La démarche était assez fastidieuse car avec un modem 28.8 télécharger un extrait de musique était un exercice de patience.

Mais le résultat était là indiscutable : Je découvrais de nouveaux artistes dans des styles que j'appréciais.

Cette technologie était vendue à des sites de distributeurs américains et c'est le même principe que Amazon applique depuis sa création avec sa recommandation "les gens qui ont acheté cela ont également achetés ceci" qui apparait lorsque vous avez sélectionné un article.
La Fnac ne le propose que depuis récemment ( 1an?).

En avril 1998 microsoft rachetait Firefly   (article ici) pour son savoir faire dans le profiling espérant identifier les comportements synonymes d'achats, mais la partie filtrage collaboratif a été enterré et microsoft s'est lancé totalement dans la mise en place de service suceptible de poursuivre l'internaute dans ses moindres gestes sur le net.
C'est depuis ce moment que microsoft c'est transformé en big brother. Le service passport qui promet d'éviter de s'identifer sur plusieurs site en reconnaissant l'internaute et en lui évitant la tache fastidieuses de remplir les différents fomulaires des sites sur lesquels il serait suceptible d'avoir besoin de laisser ses coordonnées semble être tombé en désuaétude et pour cause qui voudrait ce genre de service !...

Le comble est que en voulant s'immiscer dans le marché de la musique en ligne par les lecteurs mp3, microsoft risque de devoir redévelopper le filtrage collaboratif qu'il ont apparement laissé tomber depuis plusieurs années !...

Conclusion

Le discours des maisons de disques :
Il faut beaucoup d'argent pour trouver des talents et les lancer. Voila pourquoi il n'est pas rentable pour nous de conserver des artistes qui ne vendent pas suffisamment de disques même si ce sont des noms connus.

Lu dans le Figaroéco courant aout 2004 (ref perdue)
Les maisons de disques allemandes ont vendues en moyenne 25 000 albums avec leurs artistes allemands qu'elles remercient à tour de bras ! (trop petit volume)

Réponse :

1- Avec le temps cette tendance ira en s'accentuant :
Tout le prouve et ce phénomène de fragmentation de marchés se constate dans de nombreux domaines :
- l'automobile ou de plus en plus de modèles sont produit en petite quantités pour remplir des niches (coupés, 4x4, ..),
- les chaines télévisuelles pour lesquelles l'audience se réparti entre de plus en plus de chaines qui doivent fonctionner avec des budgets toujours plus réduits,
- les sites internet qui  traitent de sujets très pointus et ne recherchent pas l'audience mais l'affinité.
- Dans le prêt à porter les collections sont plus nombreuses dans l'année, les modèles plus nombreux et produits en plus petites quantités. Chez les jeunes les tribus vestimentaires sont beaucoup plus nombreuses qu'il y a 20 ans.
- etc etc etc

La musique n'échappe pas à ce phénomène et en remerciant des artistes de qualité ayant eut des gros succès passés et des petits succès présents les maisons de disques vont à l'encontre de l'histoire et persistent à vouloir agir en 2004 comme en 1970.

2- Ne peut on pas gagner d'argent sur de petits volumes ?
A priori il semble que les maisons aient répondu non à cette question.
Mais faisant leur métiers comme il y a 20 ans c'est sûr qu'il est difficile de faire moins cher :
Grosses promotions TV, Gros merchandising sur lieu de vente, tournées nationales, affichage €tc €tc €tc.
Autant de matériel à imprimer, d'espace à acheter, de personnel à employer.

C'est ici que l'Internet et les nouveaux médias rentrent en jeu.
En utilisant la panoplie Internet, tel mobile et tv thématique et les outils de filtrage collaboratif permettant de faire découvrir aux gens des artistes qu'ils sont suceptible d'aimer sans payer systématiquement un spot TV on peut croire qu'il est possible de faire rencontrer des artistes et leur public.
Des outils comme l'ex firefly permettrait sur la base d'abonnement volontaire lié par exemple à l'achat de disques chez des distributeurs en ligne de faire découvrir des artistes similaire et la vente au titre par titre et non sur la base d'un album (autre habitude m'ayant personnellement détourné depuis longtemps de l'achat musical)


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